Résumé
À l’instar des pays du monde, l’économie marocaine est négativement affectée par la crise du Coronavirus. L’écosystème de l’industrie de l’événementiel figure parmi les secteurs d’activité ayant subi de plein fouet les ramifications de cette catastrophe sanitaire. Les restrictions de voyage et de déplacements, l’interdiction des rassemblements et la fermeture des frontières ont poussé les acteurs de l’événementiel à choisir les événements digitaux comme alternative au présentiel afin de répondre aux besoins de leur clientèle.
L’objectif de cet article est d’analyser l’impact de la Covid-19 sur le passage aux pratiques digitales dans l’industrie événementielle au Maroc. Pour ce faire, une étude qualitative a été menée auprès d’un échantillon de 29 agences conseil en événementiel domiciliées à Casablanca. Les principaux résultats montrent que la Covid-19 est un vecteur d’accélération de la transformation digitale de l’industrie événementielle au Maroc, quoique tous les prestataires soient en arrêt quasi total d’activité depuis mars 2020.
Abstract
Like countries around the world, the Moroccan economy is negatively affected by the Coronavirus crisis. The event industry ecosystem is one of the industries that has been hit hard by the ramifications of this health disaster. Travel and movement restrictions, the prohibition on gatherings and the closure of borders have pushed event players to choose digital events as an alternative to face-to-face meetings in order to respond to the needs of their customers.
The objective of this communication is to highlight the repercussions of the Covid-19 disaster on the activity of professional service providers in the events industry in Morocco. To this end, a qualitative study was conducted with 12 event agencies based in Casablanca, through semi-direct interview. The main results show that Covid-19 is a vector for accelerating the digital transformation of the events industry in Morocco, despite all providers have been almost in total cessation of activity since March 2020.
